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Soullans pour le plaisir

Soullans pour le plaisir
  • Photos, films, histoires d'hier et d'aujourd'hui, tout ce qui concerne notre ville de Soullans nous intéresse. Nous voulons développer également les animations de notre commune par diverses manifestations
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24 août 2014

Vestiges préhistoriques à Soullans

 

L ' ANTIQUITE
LES TEMPS PREHISTORIQUE A SOULLANS

 

1.- Dans la nuit des temps ont du passer et vivre à Soullans Pour l'assurer ? Quelques ouvrages primitifs , témoins muets de leur industrie patiente et rude demeurent qu'on a trouvés , après tant de millénaires .Une hache- Marteau , trouvée vers 1913 dans une vigne appartenant alors à J.B.Charrier , au lieu dit 'Moscou ..Cette pièce parait être de l'époque de bronze
2.- Une Hache en proxénite , trouvée jadis par le bon peintre Soullandais : Charles Milcendeau et qui se voyait jadis en la collection Baudoin , à Croix de Vie
3.- Des Haches de diorite provenant des Tonnelles entre Bréchard et le Gué au Roux ...
4.- La Pierre - Levée de Soullans plus couramment appelée de la verie parce que plantée sur le domaine de Mr Boux de Casson , à l'orée du champ de la Pierre, face à une Métairie Soullandaise qui en tire son nom . Ce menhir compte parmi les plus notables de la Vendée et une décision des Beaux Arts du 3 - 8 - 1926 l'a classé parmi les Monuments historiques ...

 

Cette Pierre levée mesure 3 M 68 de hauteur
3 M 40 de largeur 
1 M 08 d'épaisseur
Elle évoque l'image d'une roche plate presque régulière de lignes Sa pente orientale s'incurve et l'arête supérieure apparaît traversée en entier d'une échancrure .... : morsure du temps ? ...œuvre des hommes ... ? qui forme une cuvette en son milieu , et se prolonge en stries sur les parois ..latérales... L'orientation marque EST - OUEST Une réplique de ce mégalithe existait jadis à la Roche aux Chats En 1862 , le Propriétaire du fonds ou il gisait le fit sauter à la mine pour employer ses fragments à des travaux de maçonnerie ...Une maison avec sa closerie en perpétue à la fois le souvenir et le nom .De la Pierre -levée de Soullans , que sait-on ? Elle est faite de grès moyen , une roche qui ne se rencontre pas à Soullans ... Qui l'a apportée ?.... et Plantée là ... ? les Gaulois ? Comme on l'a cru jadis , pour les sacrifices humains des druides ?.... On le sait maintenant : ces grosses pierres ne tirent pas, leur origine des Druides ,..Elles leur sont antérieures !.. Celle de Pierre levée serait de l'âge des ..haches de silex taillé Assurément les hommes qui dressèrent à son endroit la Pierre levée avaient un but ,Lequel ? . Un Point de repère ? Une Pierre Funèbre, ?Un Monument religieux ? On ne sait pas On

pierre levéehache

 

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22 août 2014

René Pithau, le paysan "Machiniste" de Soullans

Avant la révolution, il existait, dans les environs de Soullans, près du Marais, un paysan nommé René Pithau, qui, né dans l'indigence, et sans avoir jamais rien appris, sans être jamais sorti de son pays, était devenu machiniste, sculpteur, peintre et musicien. Son mérite transcendant, son génie créateur le firent bientôt sortir de l'obscurité, et attirèrent sur lui les regards de tous ceux qui s'intéressaient au progrès des sciences et des arts ; mais ces curieux n'étaient rien moins que des Mécènes, et son mérite ne put percer au-delà des bornes du Bas-Poitou.

Je ne prétends point parler ici de toutes ses découvertes ; je me bornerai à décrire le mécanisme d'un moulin très-utile, dont on peut regarder l'invention comme un chef-d'oeuvre dans un pareil ouvrier.

Ce moulin très-compliqué avait une infinité de ressorts qui, malgré leur multiplicité, se mouvaient très-facilement. Un seul ouvrier, avec cette machine, pouvait, dans une aire, battre autant de blé que six moissonneurs vigoureux. Huit battoirs tombaient successivement en cadence sur les épis, et en faisaient sortir le grain sans l'écraser. Leur mouvement était très-rapide, et ressemblait à celui d'un bras nerveux qui frappe la terre avec un fléau.

Trois roues, placées triangulairement sous cette machine, la faisaient rouler rapidement dans l'aire, et parcourir ainsi tout l'espace où les épis étaient étendus. Un seul homme suffisait pour la faire mouvoir dans tous les sens.

Cette machine a fait long-temps l'admiration des ingénieurs qui l'ont examinée et démontée ; elle était sans doute susceptible d'être perfectionnée, et son inventeur méritait d'autant plus d'être encouragé, qu'elle pouvait épargner un jour aux moissonneurs les travaux du battage des gerbes, presque intolérables dans les grandes chaleurs. Pithau est mort pauvre et presque oublié. Si la Providence l'avait fait naître aux portes de Paris, sa fortune aurait égalé sa réputation. Il a justifié cette maxime que l'homme à talent devient inutile, s'il n'est point élevé sur le chandelier.

On a encore de Pithau un orgue très-harmonieux ; cet instrument n'a que trois jeux, mais on ne peut être que surpris, en songeant à l'ouvrier qui l'a fabriqué. Il faisait aussi des serinettes et des clavecins.

Sans le secours d'aucun maître, il avait appris la musique vocale et instrumentale, il jouait passablement du violon et de la flûte, et touchait l'orgue de l'église paroissiale. Il savait dorer à l'huile et à la colle, sculptait assez bien en bois, dessinait, et même peignait le portrait et le paysage. Il a voulu aussi faire des vers, mais ses succès en cette partie ont été très-incomplets. Son meilleur morceau est la traduction en vers des sept psaumes pénitentiaux. On y trouve de l'expression, de la verve

17 août 2014

La malle à Mariette

 

 

Histoire ou légende datant du début des guerrres de Vendées en 1793 à Soullans

 

L'histoire

 Un « bleu » enfermé et tué dans ce coffre durant les « événements » de 1793 ? Henri Phélippeau, ce natif de Fontenay, Challandais à 20 ans, prof de français retraité à Saint-Jo, a pu démailler la légende de l'histoire, le vrai qui se déforme du faux qui s'incarne. « Tué, non, mais enfermé oui ! La victime fut le citoyen Gautreau, représentant républicain du district de Challans. »

 Ce coffre rectangulaire, fonctionnel, utilitaire surtout, avec sa boîte à sel, date probablement du début du XVIIIe siècle. Il appartenait à Jacques Poitevin, maçon installé à Soullans, père de dix enfants, fusillé par les Bleus républicains en 1794, avec 23 autres Soullandais.Ce sont deux de ses enfants qui le récupérèrent : Jacques Poitevin (1775-1823), « capitaine de paroisse, qui participa à la bataille des Mattes » (1815) et obtient un témoignage de reconnaissance royale (1821), dont l'original est à la Société d'histoire et une copie au-dessus du coffre ; et Mariette Poitevin (1768-1834). C'est elle qui reçut la visite du citoyen Gautreau, venu chez Mariette qu'il soupçonnait de cacher les vases sacrés de l'abbé Noeau, le curé de Soullans, qui n'avait pas prêté serment. « Elle a rusé en regardant le coffre avec insistance, raconte Henri, qui a beaucoup étudié la question et écrit dessus. Le citoyen Gautreau s'est dit eurêka, les vases sont là ! Il l'ouvre, il était plein de filasse, il se penche, et par une ruade de Mariette, il tombe dans le robuste coffre qu'elle ferme alors à clé. »

Mariette s'enfuit, alors, dans les marais, avec les fameux vases sacrés qui serviront pour des messes secrètes dans les marais soullandais, notamment dans la grange du Clouzil.

 Et les soldats républicains qui attendaient dehors, extrairont le citoyen Gautreau de sa fâcheuse position. « C'est l'abbé Mulot qui a raconté cette version dans ses chroniques au début du XXe siècle. C'est vraisemblable. » D'autant plus que l'on trouve des traces de Gautreau vivant après 1794.

 

malle

 

 

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